« Le ciel, la terre et l’Homme », les conditions optimales pour cultiver les théiers
Le théier est une plante fragile qui ne pousse que dans certaines parties du monde. Les conditions optimales de culture du thé ne sont réunies que lorsqu’il y a un équilibre parfait entre le ciel, la terre et l’Homme.
Le ciel : des conditions climatiques optimales pour la culture du thé
Les théiers ne peuvent s’épanouir que sous des cieux favorables. En effet, le climat doit être assez humide mais pas trop nuageux. La température est aussi un facteur primordial dans la culture du thé. Si avoir des nuits fraîches et un vent régulier est important, la température ne doit pas excéder 30°C et ne doit pas descendre sous les -5°C. Les changements de conditions climatiques, par exemple une journée sèche et lumineuse suivie par une nuit fraîche, déclenchent un stress de la feuille de thé et permettent aux arômes de se développer.
La terre : un sol propice à la culture du thé
La terre doit aussi être propice à la culture des théiers. Ils s’épanouissent dans un sol acide, meuble, perméable et riche en azote, en acide phosphorique et en potasse. Les sols calcaires et argileux ne conviennent pas pour ce type de culture. Les théiers poussent généralement dans des jardins situés en altitude (entre 1200 et 1800 mètres) et en pente, ce qui facilite l’écoulement des eaux. Chaque terre a sa richesse et son terroir, et influencera la vie du théier pour donner au thé un goût unique.
L’Homme : l’héritage d’un savoir-faire ancestral pour cultiver les théiers
Le savoir-faire de l’Homme est indispensable dans la culture du thé. Tout d’abord, il doit sélectionner la variété de théier qu’il veut faire pousser. Il existe par exemple le Camellia Sinensis var sinensis, le plus ancien, incontournable en Chine et au Japon, qui s’épanouit en altitude, ou encore le Camellia Sinensis var assamica, plus récent, qui s’adapte bien aux plaines et aux chaleurs humides. A partir de ces variétés dites « classiques » ont été créés une multitude de croisements (appelés « cultivars »). La plupart du temps, les planteurs établissent un mélange des variétés pour trouver un équilibre entre les qualités gustatives du thé et le rendement de la plantation. Comme pour le vin, des instituts de recherche travaillent en permanence sur la création de nouveau cultivars.
Le planteur doit aussi veiller à la biodiversité de sa plantation. Des plantes dites « compagnes » (l’acacia par exemple) poussent souvent aux côtés des théiers dans les plantations bio. Le planteur exprime aussi son savoir-faire dans les tâches quotidiennes de la plantation avec le défrichage, la taille des théiers ainsi que lors de la cueillette.
Un dernier facteur est à prendre en compte : le temps. Avec un peu de patience (il faut attendre deux ans pour la première récolte), les théiers peuvent offrir des feuilles exceptionnelles. Plus le théier est âgé, plus il développe une richesse et une complexité aromatique. En moyenne, la durée de vie d’un théier est de 50 ans, mais certains théiers sont toujours cultivés plus de 150 ans après leur plantation !
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